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Hubsan X4 H107D : le Quadricoptère FPV accessible

L’aéromodélisme académique (ie. en club, avec un terrain, etc…) étant pour l’instant impossible, je me suis intéressé, depuis 2 ou 3 ans, à ce qui pouvait se faire à la maison / dans le jardin, sans trop de difficultés, et sans danger (pour peu qu’on respecte scrupuleusement un minimum de règles de sécurité, bien sûr).

Après le « SpyCam » de Modelco et son grand frère le clone du v929 (Modelco également), j’ai découvert la marque Hubsan.

Le choix du modèle

Hubsan est un constructeur Chinois qui balaye plutôt large, entre les avions, les planeurs, les hélicos et les multicoptères… La firme semble avoir fait ses preuves depuis quelques temps en termes de qualité, et bénéficie de bons retours dans la presse dédiée.

En fouinant un peu, je suis tombé sur la gamme X4. du X4 v1 au v2, puis au FPV, et les futures versions, il y a du choix : simple, avec ou sans vidéo, HD ou non, FPV ou pas…

Au milieu de tout ça, le H107D propose un ensemble complet avec émetteur, équipé d’un écran de 4 pouces, et d’un quadricoptère équipé d’une caméra qui retransmet sur la gamme des 5,8 GHz.

Après quelques recherches sur le Net, me voilà convaincu : le X4 FPV sera mien ! Je commande donc sur le site de HobbyGaga, attends les 3 semaines « réglementaires » (pour celui qui voudra s’économiser les frais de port), et finis par recevoir mon paquet.

Gazzzz !

Et là… les promesses faites par les sites de « reviews » sont tenues !!

Un engin stable et plutôt facile à prendre en main (pour peu que vous ayez un minimum d’expérience en voilures tournantes !)

Des capacités en intérieur comme en extérieur ! C’est confirmé, sans vent, le vol extérieur est tout à fait possible, voire même grisant, car la bestiole ne se laisse pas désarçonner par le moindre courant d’air, et de surcroît, ne demande qu’à grimper, grimper…

Les évolutions « de salon » sont le choix de prédilection pour un démarrage en douceur.  Par contre, on se prend très vite à vouloir pousser la profondeur pour voir jusqu’où on accélère… c’est alors le moment de sortir dans le jardin, ou dans un parc… !

Le vol en extérieur est alors, naturellement, grisant. Attention toutefois à ne pas se laisser prendre dans un courant ascendant qui vous amènerait la chose à 15 mètres de haut, sans avoir jamais expérimenté le pilotage « par le dessous » d’un quadri ou d’un hélico : l’angle de vue est alors perturbant, on perd très vite ses repères, et on a tendance à mettre la machine sur la tranche pour la faire descendre… trop vite, naturellement, ce que se termine généralement mal…

FPV ?

Mais quid du FPV ? j’avoue que par manque de place, je n’ai pas encore tenté une réelle expérience en immersion. Les premiers regards jetés sur l’écran en plein vol confirment ce que j’ai pu lire à droite et à gauche : le champ de la caméra plutôt étroit et la vivacité de la machine ont tendance à effacer des dérives que vous verrez donc trop tard pour éviter un obstacle : c’est pourquoi je ne tenterai une immersion complète que dans un endroit relativement dégagé, comme un parc ou un terrain de foot (ou autre du genre…)

Par contre, la vidéo est plutôt sympa : outre l’inconvénient classique d’un enregistrement de la vidéo sur l’émetteur (ce qui inclut donc les parasites), la vidéo, même si acquise en 720×480, est transmise en 720×240 seulement. On obtient donc, sur les enregistrements, une vidéo sérieusement écrasée / déformée.

Ceci dit, une visualisation directe avec VLC en réglant le format sur 16:10 (je trouve ça mieux que 4:3 comme souvent indiqué) rend la vidéo bien plus agréable, malgré la perte d’information liée au retrait d’une ligne sur deux.

Après un retaillage de l’info, voici le résultat d’un petit vol extérieur en fin de journée / début de week end.

Quelques notes sur la vidéo

La première chose qu’on remarque sur la vidéo, c’est que tout mouvement un peu brusque du quad se ressent directement sur la vidéo. Et encore, j’ai « adouci » les débattements du mode « normal » de pilotage, en les descendant à 40%…

La seconde est que l’on prend assez vite de l’altitude en extérieur, et ce, généralement sans forcément pousser sur les gaz. Gare, donc, à la perte de repères visuels : la bestiole ne fait qu’une 10aine de centimètres de côté, c’est peu, et à 20m de haut… c’est très petit !!

Et pour ceux qui voudront me vanner, oui, j’étais tellement pressé de tester le vol extérieur en rentrant du boulot que je n’ai pas pris le temps de virer ma veste de moto. Bah… c’était le premier jour de beau temps après 2 semaines d’averses, faut me comprendre, quoi… 😉